Venez à bout de la procrastination avec cette astuce simplissime

Bon. Allez. Il faut vraiment que je réponde à ce client. Ça fait trois jours que le mail est en attente, il a besoin de mon retour. Tiens, j’ai peut-être un message sur Whatsapp. J’ai de la vaisselle en retard, je vais faire ça d’abord.

Ha la procrastination ! Cette chose mystérieuse qui nous pousse à nettoyer tout l’appartement, à passer des heures à faire défiler des posts sur les réseaux sociaux, à regarder des épisodes de séries jusqu’à avoir les yeux en forme d’écran.

Vous voulez préparer votre réunion. Vous savez que vous devez vous y mettre. Mais… il y a toujours mieux à faire, quelque chose qui attire votre attention, une excuse, une bonne raison. Et vous finissez par préparer à la dernière minute. Vous êtes débordé(e), stressé(e), et vous vous en voulez. À chaque fois, vous vous dites que c’est la dernière fois et que dorénavant vous allez mieux vous organiser.

Pourtant, le schéma se répète, encore et encore.

« Je ne sais pas m’organiser », « je suis comme ça, je fais toujours tout à la dernière minute », « je suis plus efficace sous pression », « je suis paresseux(se) ». Des justifications, on en a plein. Pour bon nombre d’entre nous, nous les trainons depuis notre adolescence, voire notre enfance (dédicace aux abonné(e)s du « tu as vraiment un poil dans la main »).

Et si ces justifications, en plus d’être fausses, vous empêchaient de sortir de la boucle infernale ?

Bien que nous ayons tous des raisons différentes, selon notre vécu, nos expériences, l’origine de la procrastination est généralement la peur et/ou l’anxiété.

Il nous arrive de procrastiner pour des choses qui semblent insignifiantes, « faciles », banales. Mais si vous les repoussez, si vous les évitez, c’est que votre système d’alarme inconscient s’est déclenché. La première étape va être d’identifier ce qui vous rend anxieux(se) dans la tâche en question.

Êtes-vous anxieux(se) à l’idée de vous poser écrire un compte-rendu ou avez-vous plutôt peur que le résultat final soit de mauvaise qualité ? Avez-vous peur de vous préparer à un entretien d’embauche ou avez-vous plutôt peur d’être nul(le) et de ne pas être embauché(e) ?

Votre peur ou votre anxiété porte sur le résultat final. Ce qui vous laisse une marge de manœuvre, en vous focalisant sur le processus, les étapes intermédiaires auxquelles vous opposerez moins de résistance, car vous n’y associez rien de négatif.

Sortir de la boucle de la procrastination nécessite de se concentrer sur les petites étapes et de mettre volontairement de côté le résultat final.

Est-ce que ne pas être pris(e) pour le poste que vous convoitez sera une partie de plaisir ? Bien sûr que non. Votre peur est tout à fait légitime. Mais est-ce que la personne qui va vous recevoir en entretien est derrière vous en train de ricaner et se moquer pendant que vous faites des recherches sur l’entreprise ou que vous faites une liste de vos points forts ? J’ose espérer que non… Est-ce que préparer l’entretien augmenterait vos chances d’être recruté(e) ? C’est probable. Et peut-être même que cela vous aidera à vous sentir plus en confiance.

Lorsque vous attendez la dernière minute en procrastinant, une autre peur prend le contrôle. Votre esprit perçoit un danger plus pressant, plus imminent. Interviennent alors les peurs du jugement, du rejet, de l’échec, etc. Vous n’avez alors plus d’autre choix que d’y aller. C’est la seule chose qui vous permet de passer à travers l’anxiété du résultat final.

Sur le long terme, repousser les tâches jusqu’à la dernière minute est plus que nocif : non seulement cela vous empêche d’avoir le contrôle sur vous-même et sur votre organisation, mais en plus cela entretient votre anxiété (vous savez, celle qui vous pousse à procrastiner justement. Vous la voyez la boucle ?)

Alors, comment faut-il s’y prendre pour se libérer de cette habitude de comportement ?

Commencez par identifier la première étape, la plus insignifiante (allumer l’ordinateur, composer le numéro de téléphone, mettre vos vêtements de sport, etc.) Et dites-vous que c’est tout ce que vous faites. Vous n’êtes pas obligé(e) d’aller jusqu’au bout de la tâche finale. C’est tout.

Dites-vous que vous ouvrez juste un document Word. Dites-vous que vous écrivez ce qui vient, juste comme ça, pour voir. Ce n’est pas la peine d’envoyer le compte-rendu tout de suite. Personne ne le verra, personne ne le saura. S’il est nul, vous effacerez. Commencez. Retirez la pression. Avancez. Ouvrez le courrier que vous avez caché dans le tiroir. Vous l’ouvrez juste, rien de plus. C’est la première étape. Vous verrez qu’une fois le premier pas fait, vous vous lancerez dans la tâche sans même y penser. Encore mieux, plus vous allez faire les choses petit à petit sans les repousser, plus vous allez prendre confiance et plus cela deviendra un comportement simple et naturel pour vous.

Vous n’êtes pas feignant(e) ou mal organisé(e), vous évitez quelque chose. Et ce quelque chose est généralement un sentiment : l’anxiété.


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